Né dans une famille très mélomane, lui-même violoncelliste et passionné d’opéra, Luchino Visconti a donné à la musique une part essentielle dans la plupart de ses quatorze longs-métrages. Dans ses films néoréalistes, ses fresques historiques et ses films psychologiques, il fait appel très majoritairement à des oeuvres importantes de la musique classique : en tout premier lieu des extraits d’opéras italiens (Verdi, Rossini, Donizetti), allemands (Wagner) ou français (Bizet) et des oeuvres symphoniques d’envergure (Mahler, Bruckner), mais aussi des pièces plus intimistes pour le piano ou la voix (Mozart, César Franck, Chopin…).