La floraison de l'icône russe
Thierry Soulard
Dans la seconde moitié du XVe siècle la principauté de Moscou étend considérablement son emprise et recueille l’héritage byzantin après la chute de Constantinople en 1453. Le style des icônes russes tend alors à s’unifier.
Au raffinement de maître Denys à l’aube du XVIe siècle, avec ses formes étirées et en arabesque, succèdent des compositions complexes, renouvelées, fondées sur des concepts théologiques, jusqu’à devenir difficiles à comprendre pour le profane.
L’influence occidentale s’introduit au XVIIe siècle, un maître comme Simon Ouchakov réalise une synthèse originale entre la tradition et le sens plastique de la représentation occidentale.