En 1874, bouleversé par la mort à 39 ans de son ami, le peintre et architecte Viktor Hartmann, Moussorgski participe à l’organisation d’une grande exposition consacrée à l’artiste. Puis il compose en six semaines les Tableaux d’une exposition, exemple brillant de « musique à programme ».
Des pages évoquant des tranches de vie réelle y côtoient le fantastique des contes et des réminiscences du passé. Les dix mouvements sont reliés entre eux par l’intermède thématique Promenade qui représente la pérégrination de Moussorgski dans les allées et son passage d’un tableau à un autre.
S’il ne nous reste aujourd’hui que six des tableaux de Hartmann ayant inspiré Moussorgski, la musique très évocatrice nous permet d’imaginer les œuvres manquantes.