Lors de leur rencontre avec les Incas, les espagnols comprennent très vite que cette société est très empreinte de religiosité et qu’elle dispose d’une multitude de dieux et de sanctuaires. En effet, les cutures andines entretiennent avec les éléments de l’environnement et les forces naturelles un lien très étroit qui les pousse à les considérer comme des éléments sacrés.
Pour les espagnols il ne s’agit pas d’une vraie religion et ces actes d’idolâtries doivent par conséquent être corrigés voir éradiqués.
L’institution religieuse s’acharnera sur les lieux de cultes afin de les désacraliser. On brûle les momies, on détruit les idoles et on puni les idolâtres. Ces campagnes violentes vont marquer durablement les mentalités andines mais ont-elles réellement atteint leur but ? Que reste-t-il de ces anciennes croyances ? En vérité, n’ont-elles pas trouvé dans le culte catholique une autre voie d’expression ?