Au crépuscule du Quattrocento, Luca Signorelli est sollicité pour représenter l’Apocalypse dans la chapelle Saint-Brice de la cathédrale d’Orvieto. Il laisse libre court à sa verve grinçante, comique et escatologique, dans des fresques saisissantes, imprégnée par les prédications exaltées de Savanarole, sur la fin du monde. L’intensité visionnaire de ce cycle marquera l’imaginaire de Michel-Ange à la Chapelle Sixtine.