La vie quotidienne sur la rive droite : au Moyen-Age avec l'expansion du port de la Grève, à la Renaissance au moment du massacre de la St Barthélemy et à son âge d'or, au XVII^e avec la construction de la Place des Vosges.

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Art et pouvoir : l'artiste est-il plus libre de ses choix politiques après la période révolutionnaire. Avec David, le Baron Gros, Géricault et Delacroix

Femme de caractère, Camille Claudel vit et sculpte dans l'ombre d'Auguste Rodin, son amant, son maître. Ses premiers travaux préfigurent les drames intérieurs qui agitent sa nature passionnée. Après sa rupture avec Rodin, naît une œuvre plus personnelle. Recevant ses premières commandes privées, elle s'émancipe. Mais malade et abandonnée, elle sera internée les trente dernières années de sa vie.

Ils sont les quatre principaux peintres autrichiens de la sécession viennoise. Leurs œuvres sont exposées selon trois grands thèmes : le portrait, le paysage et l'allégorie.

Première exposition d'envergure en France autour de ces 4 artistes majeurs de la capitale de l'empire austro-hongrois, Vienne, qui connaît autour de 1900 une effervescence culturelle et artistique sans précédent. Elle présente 50 tableaux et près de 100 oeuvres sur papier. Le parcours de l'exposition suit les 3 grands genres de la peinture traditionnelle: l'allégorie (associée à la peinture d'histoire), le paysage et le portrait. Ainsi, elle analyse les relations entre ces 4 artistes en tenant compte de leurs points de vue.

La civilisation khmère centrée autour du site d'Angkor est l'une des plus extraordinaire que l'Asie du Sud-Est ait connue. Entre le VIII^e et le XIII^e s. une succession de rois hindous et bouddhistes ont fait édifier de somptueux temples de pierre. La finesse des sculptures et des bas-reliefs ainsi que l'architecture complexe des constructions continuent à fasciner aujourd'hui.

Dans son vaste projet de transformation de la capitale, Napoléon III souhaitait voir élever un monument à la gloire de l'Académie Impériale de Musique. C'est un jeune et peu connu architecte qui remportera l'épreuve des concours : Charles Garnier. L'Opéra à l'architecture brillante et originale, demeure un des temples de la musique et de la danse à Paris.

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Pierre Bonnard a simplifié la forme et exalté la couleur car, disait-il, "la couleur agit". Attentif aux mouvements contemporains, il a cependant suivi un chemin solitaire, entre l'observation de la nature et une réflexion obstinée sur le métier de peintre. Rarement un artiste aura su joindre et concilier dans son œuvre un tel sentiment de la vie, une telle intelligence de la peinture.

Il fut au tournant du XX^e siècle, un terrain d'expériences architecturales. L'émergence d'une bourgeoisie aisée et sans à priori permit à des personnalités de s'exprimer, comme Hector Guimard à Auteuil. De nombreux architectes ont construit des immeubles dans lesquels ils se sont installés, et dont ils ont fait, les manifestes de leur savoir faire : Guimard au Castel Béranger, Robert Mallet-Stevens dans la rue du même nom sans oublier le grand théoricien Le Corbusier dont l'une des villas du square du Docteur Blanche abrite sa Fondation.

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D'origine polonaise, elle étudia la peinture à Saint Pétersbourg. Chassée de Russie en 1917, elle s'exile à Paris où elle travaille dans l'atelier d'André Lhote. A Montparnasse elle devient l'une des stars de l'entre deux guerres. Elle est belle, elle est libre… Elle connaît un vif succès en devenant la portraitiste de la haute bourgeoisie et de l'aristocratie. Elle épousera Tadeusz de Lempicki puis le baron Kuffner. Ses portraits du grand monde entretiennent une parenté stylistique avec le cubisme d'André Lhote et la facture monumentale de Fernand Léger

Jacques Henri, Dany, François et Martin Lartigue. Quatre artistes, trois générations. Le talent se transmet-il de père en fils ? Est-ce une notion héréditaire où chacun poursuit à sa manière l'oeuvre de son père ou de son grand-père ?

Dépositaire de la collection de peintures de Jacques Henri Lartigue, la ville de l'Isle-Adam présente une exposition apportant quelques réponses à ces questions, en regroupant les oeuvres de trois générations de cette famille d'artistes atypiques au talent précoce. Peintures, photographies, cinéma, céramique retraceront l'itinéraire créatif de ces quatre artistes.

Les visites étaient commentées par Mademoiselle Anne Boutaud

Le Maxiréalisme est né au Salon Comparaisons il y a 15 ans d'une dérive du mouvement hyperréaliste, avec le souhait de se démarquer du Surréalisme. L'objectif est de préserver la créativité et le style de chacun, tout en suivant quelques repères communs.
Le Maxiréalisme compte actuellement une trentaine d'artistes peintres français qui ont en commun une formation très pointue dans le monde des arts graphiques.

Les visites étaient commentées par Mademoiselle Anne Boutaud

Le Musée Senlecq présente pour la première fois une exposition qui retrace l'histoire du château de Stors: un des derniers châteaux en ruines subsistant dans le Val d'Oise.

L'exposition met en valeur les différentes époques de son histoire et permet de redécouvrir l'art de vivre au XVIII^e siècle.

Les visites étaient commentées par Monsieur Jean-Paul Bellom

Sont exposés à l'Isle-Adam à la fois des œuvres d'artistes peu connus qui furent parmi les premiers à découvrir cette nouvelle technique d'estampe dessinée sur pierre, mais également des ensembles importants d'artistes célèbres de cette époque comme Girodet, Géricault, Delacroix, Horace Vernet ou Charlet et d'autres artistes de la génération romantique, tous fascinés par la modernité inhérente à ce nouveau procédé de création artistique.

Les visites étaient commentées par M. Jean-Paul Bellom

M. Jacques Faimonville,dessinateur-lithographe,
a fait une démonstration d'impression
sur une ancienne presse lithographique.

Le programme

Le matin:

Bâti à partir de 1740 par Coutant d'Ivry pour le duc de Belle-Isle, maréchal de France, petit fils de Fouquet, il est remanié (sauf les écuries) par ses occupants successifs, le duc de Penthièvre, le général Le Suire, le roi Louis-Philippe et surtout le baron de Schickler. C'est aujourd'hui la propriété de la famille d'Albufera.
Ce château d'ordonnance classique montre une belle façade à colonnade et oculi, côté parc. La façade Sud, plus sévère, forme avec les communs et les écuries une harmonieuse cour d'honneur.

Intérieur: les salons rehaussés par de belles boiseries Régence, décorées de tapisseries du XVIII^e siècle, renferment des souvenirs de Bonaparte et des ancêtres des propriétaires actuels, les maréchaux Suchet, Masséna et Davout.

Parc: Conçu au XVIII^e siècle, par Garnier d'Isle et redessiné à l'anglaise par Louis-Philippe. Il s'agrémente de statues du XVIII^e siècle, de fontaines et de bassins. Une grande partie du "chemin d'eau" a été réhabilité, depuis le bassin de Gribouille jusqu'au pédiluve de la cour d'honneur

L'après midi:

Le Moyen-Age:
Au XII^e siècle, Louis VII avait fondé dans ce vallon un prieuré bénédictin de femmes qui dépendait de l'abbaye de Saint Cyr. La seigneurie de Villarceaux apparaît au XIII^e siècle. Le manoir situé dans le fond du vallon était à l'origine une maison forte, dont les vestiges ont été mis à jour lors des fouilles archéologiques. A l'époque, une véritable vie en autarcie s'organise dans l'enceinte de ses murs clos, principalement centrée sur la pisciculture. Un réseau hydraulique d'une étonnante complexité permet la culture des jardins potagers et l'exploitation de viviers. Une de ces sources existe aujourd'hui encore sous la Tour Saint-Nicolas, devenue plus tard pigeonnier.

A la Renaissance, la vie sort de ses murs d'enceinte:
Aux XV^e et XVI^e siècles, la vie quotidienne se fait moins rude. La Renaissance explose en Italie. Le domaine s'étend et les communs du manoir sont reconstruits et mis à la mode entre 1560 et 1563.
Les douves et chemins de ronde sont transformés en canaux et terrasses. L'eau devient désormais un élément de décor et d'agrément, sous les formes les plus variées: fontaines, vasques, cascades, et miroirs d'eau en "demi-lune" conduisent le promeneur autour du jardin sur l'eau, parterre de broderies typique de l'art du jardin à cette époque. Celui de Villarceaux, savamment travaillé, est considéré comme un des rares vestiges subsistant en Europe.

L'Epoque classique mêle art de vivre et vie de cour:
Sous Louis XIV, le domaine abrite les amours célèbres de Ninon de Lenclos, amie de la future Madame de Maintenon, avec Louis de Mornay, propriétaire des lieux et Capitaine de la meute du Roi pour le renard et le lièvre. Les façades du manoir sont percées d'ouvertures et ornementées pour devenir le "Manoir de Ninon", tandis que les jardins s'agrémentent de bosquets, de nouvelles fontaines et de bassins, articulés autour du tracé irrégulier du grand étang.

Le siècle des Lumières:
Au XVIII^e, la seigneurie de Villarceaux passe, par héritage, à Charles Jean-Baptiste du Tillet, Marquis de la Bussière. Le vieux château féodal est démantelé et un château, dit "du Haut" est bâti sur le plateau, entre 1755 et 1759, par l'architecte Jean-Baptiste Courtonne. Il constitue un exemple parfait de la grande maison de plaisance adaptant le mode de vie et l'architecture de la ville à la campagne.