Cette Société nous semble paradoxale et incongrue dans le monde moderne et encore ancrée dans le passé.

L'image stéréotypée que l'on a est leurs carrioles noires (les buggies) et les chapeaux des hommes...

Mais en les voyant vivre, on ne peut que se poser des questions sur certains aspects de notre vie...

Lieu vivant, coloré, commerçant, culturel. La proximité du Palais de Justice, du Louvre et du Châtelet fixe dans le quartier, dès l'origine, de nombreux notables qui seront les donateurs de l'église nouvelle. La plupart des habitants, cependant, sont des artisans qui vendent les produits de leurs ateliers. Les comptoirs des changes des Lombards jouxtent St Merri. Société urbaine aux visages multiples que l'on retrouve à notre époque avec une population hétéroclite qui recherche ce coin de Paris si couru.

"Oeuvres récentes"

Les oeuvres présentées recouvrent les cinq dernières années de son travail et sont pour la plus part totalement inédites. Outre les sujets de prédilection comme les natures mortes, les scènes de lupanar, de tauromachie ou de pique-nique, Botero introduit des thèmes plus graves comme la violence en Colombie où règne depuis des décennies un climat d'une rare cruauté. L'artiste décrit avec la même facture lisse et joyeuse les fêtes galantes, les les scènes d'enterrement, les massacres et l'image des cadavres qui marquent la vie quotidienne de ce pays.

Les vieux métiers de l'Isle-Adam

La nouvelle exposition du musée a pour ambition de mettre en valeur le patrimoine industriel de l'Isle-Adam.
Elle fait la part belle aux vieux métiers adamois parfois disparus, comme les manufactures de céramique ou de brosserie, l'extraction de la pierre dans les carrières de la région, l'antique activité des charbonniers dans la forêt domaniale ou encore le travail des bateliers sur les bords de l'Oise.
Cette exposition permet le rassemblement à la fois des peintures et des dessins appartenant au musée et à des collections privées, et des documents originaux inédits (photos anciennes et factures à en-tête illustrées). Un ensemble d'outils et de machines spécialisées viennent compléter cet ensemble et témoigner du dynamisme économique de la ville de l'Isle-Adam dès la fin du XIXe siècle.

Ces visites ont été commentées par Monsieur Jean-Paul Bellom.

Cette exposition est réalisée en étroite collaboration avec l'Ordre de Malte et de nombreux musées français comme ceux du Louvre ou de Versailles, les Archives Nationales, la Bibliothèque Nationale de France, les musées de l'Armée et de la Marine ou le musée de la Légion d'Honneur.
Grâce à des documents précieux des XVe et XVIe siècles, peintures, maquettes, sculptures, bijoux et monnaies en or, armes et armures, parchemins avec sceaux, livres anciens et vitraux, pour la plupart inédits et encore jamais exposés au public, l'exposition retrace cette période de l'histoire de l'Ordre de Malte entre guerre, religion et diplomatie.

Ces visites ont été commentées par Monsieur René Botto

Pour accèder au site Internet du musée,
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Dès le 17ème siècle, les tabletiers de la région de Méru fabriquent pour les grossistes parisiens des objets de luxe (éventails, jumelles, broches, boutons ...) dans des matières naturelles provenant du bout du monde : nacres perlières, coquillages, corne, écaille, ivoire, os et bois exotiques.

Dans un bâtiment du 19ème siècle entièrement réaménagé, nous découvrions, lors d'une démonstration une machine à vapeur qui alimente l'atelier du boutonnier, la salle des beaux objets, des meubles de curiosité, l'atelier Minelle (fabrication d'objets de manucure en os, ébène et ivoire): l'atelier du dominotier.

Le château d'Anet

Anet est pour le voyageur une surprise avant d'être un émerveillement. Car ce château a la discrétion, la pudeur de sa beauté. Il ne s'annonce pas, ne s'offre pas. Il faut le découvrir. C'est une demeure princière qui a la réserve, l'intimité et le mystère convenant à une retraite d'amoureux.
Edifié au bas de la vallée bocagère de l'Eure, sa vue s'étend sur un ensemble de lignes horizontales, auquel correspond son architecture et que couronnent les forets propices aux chasses royales, comme le cerf symbolique empanache son portail. C'est un des premiers hommages qu'on doive rendre à Philibert de l'Orme, ce " dieux des maçons ", d'avoir su si parfaitement adapter l'œuvre à son cadre.

Un édifice " Royal "
Erigée en 1816 par la volonté de la duchesse d'Orléans, mère du futur roi Louis-Philippe, la Chapelle Saint Louis de Dreux abrite les sépultures de la Famille de Bourbon Orléans.
Le premier édifice élevé sur un plan en croix grecque, est agrandi à la demande du roi Louis-Philippe, dans le style néo-gothique.
Un exceptionnel ensemble de gisants
A partir de 1830, la chapelle Saint Louis de Dreux devient la nécropole de la Maison de France.
Le roi Louis-Philippe commande les gisants de sa famille aux plus grands noms de la sculpture romantique : Millet, Barre, Lenoir, Pradier et Mercié qui exécute le mausolée du roi et de la reine Marie-Amélie.
Des vitraux remarquables
La manufacture de Sèvres a livré ici de splendides vitraux peints et émaillés inspirés des compositions religieuses ou historiques telles que "la vie de Saint Louis ", patron de la chapelle royale.
Ingres, Horace Vernet, Hippolyte Flandrin et Larivière ont signé les plus œuvres faisant apparaître le fameux " bleu de Sèvres "

La ville est riche d'une histoire millénaire. Les grandes familles, nobles et royales, les alliances des Montfort tantôt avec la France, tantôt avec l'Angleterre revivent ici avec netteté dans les ruines du château, les maisons anciennes, les rues escarpées…
Eglise Saint-Pierre
L'édifice en partie Renaissance abrite un ensemble exceptionnel de vitraux du XVIe
Ancien charnier
La grande mortalité de l'époque avec les pestes récurrentes porte à économiser la place. Aussi le mort est-il mis en terre dans son linceul. A l'état de squelette, il est transporté dans les galeries couvertes.

Le programme

Visite de la cave de la Maison Pommery avec dégustation