Réinterprétant sans cesse les métamorphoses d’Ovide: de la Galatée néo-platonicienne de Raphaël à la fable d’Arachnée, peinte par Vélasquez – chef d’œuvre de mise en abîme -, du Triomphe de Flore de Poussin à la légèreté érotique de Boucher, jusqu’à l’ambiguïté du Sphinx de Gustave Moreau, et l’étrangeté métaphysique du Narcisse de Dali, les artistes occidentaux renouvellent jusqu’au XXè siècle le merveilleux d’Ovide