Véritable laboratoire architectural, Boulogne-Billancourt a vu émerger les fondements de l'architecture moderne. L'empreinte de cette avant-garde est particulièrement sensible dans le quartier " des Princes " au cœur duquel, le petit palais de la bibliothèque Paul Marmottan forme une enclave inattendue

Peintre, graveur, mais aussi critique d'art, écrivain et poète, Emile Bernard est une personnalité majeure dans l'élaboration de l'art moderne. Cette exposition sera la première à présenter la longue carrière de cet artiste protéiforme dont les mutations successives participent à chaque fois d'une redéfinition de la personnalité et remettent en cause la notion même de style.

Niki de Saint Phalle (1930-2002) est l'une des artistes les plus populaires du milieu du XXème siècle, à la fois plasticienne, peintre, sculptrice et réalisatrice de films. Si elle est surtout connue du grand public pour ses "Nanas", son œuvre s'impose aussi par son engagement politique et féministe et par sa radicalité. Le Grand Palais propose la plus grande exposition consacrée à l'artiste depuis 20 ans et un nouveau regard porté sur son travail.

A l'occasion du 250 ème anniversaire de Baccarat, le Petit Palais expose dans ses grandes galeries les chefs d'œuvre de la plus illustre manufacture de cristal, étonnants témoignages de la virtuosité de ses artisans. Un choix exceptionnel de près de cinq cents pièces historiques est présenté, il provient en majorité de la collection privée de la manufacture de Lorraine, complétée d'emprunts prestigieux au musée d'Orsay, au Louvre, aux Arts Décoratifs, à la Cité de la Céramique, aux Arts et Métiers, au château de Compiègne et aux musées de Nancy.

Au-delà d'un seul propos biographique, l'exposition présentera les aspects les moins connus et les plus inattendus qui font toute la richesse et la complexité de la personnalité de cet homme aux talents multiples. Les nombreux dessins, maquettes, ouvrages et objets d'art qui constitueront l'exposition donneront accès à une part de l'intimité de cet homme visionnaire.

Première grande rétrospective parisienne consacrée à Sonia Delaunay depuis 1967, l'exposition organisée par le Musée d'Art Moderne de Paris rassemble, aux côtés de trois reconstitutions exceptionnelles d'environnements, plus de 400 œuvres: peintures, décorations murales, gouaches, estampes, mode et textiles. Cette monographie qui suit l'évolution de l'artiste de l'aube du XXème siècle à la fin des années 1970, met en lumière l'importance de son activité dans les arts appliqués, sa place spécifique au sein des avant-gardes européennes ainsi que son rôle majeur dans l'abstraction dont elle figure parmi les pionniers.

La Pinacothèque de Paris souhaite revenir sur un aspect essentiel de l'Art nouveau qui s'est développé à Vienne au début du XXème siècle sous le nom de Sécession. Le rôle de Gustav Klimt dans l'éclosion de ce mouvement artistique est prédominant. Ce dernier est en effet à l'origine de la naissance, quelques années plus tard, de l'un des courants majeurs de l'art moderne : l'expressionnisme.

C'est la première fois qu'un tel sujet est présenté sous forme d'exposition. Dans ces œuvres qui reflètent des pratiques quotidiennes qu'on pourrait croire banales, le public découvrira des plaisirs et des surprises d'une profondeur peu attendue. Une centaine de tableaux, des sculptures, des estampes, des photographies et des images animées (" chronophotographies ") permettent de proposer un parcours d'exception.

Les façades des hôtels particuliers résument, par leur variété, les époques différentes de notre passé et se lisent comme une belle page du grand livre d'histoire de Saint-Germain-en-Laye. Parmi eux, l'hôtel de Bontemps qui appartenait au premier valet de chambre du Roi-soleil, l'hôtel de Noailles, somptueuse demeure des ducs de Noailles, gouverneurs de Saint Germain, construit par Hardouin-Mansart ou l'hôtel de Conti, propriété de Louis François de Bourbon-Conti.

Fils du colonel Willette, petit-fils d'officier du premier Empire, Adolphe Willette se passionne pour le dessin dès ses douloureuses années d'internat au lycée de Dijon.
Trois années passées auprès de Cabanel à l'école des beaux-arts vont confirmer chez lui l'admiration de la tradition et du "beau métier" mais également le conduire à aiguiser son sens de l'observation des scènes populaires.
Cette alliance du quotidien et de l'allégorie devient très vite une des caractéristiques de son style. Le hasard des amours de Willette avec Christiane Bastion, dite Cri-Cri, modèle et propriétaire d'une petite maison rue Saint Lazare l'a amené à fréquenter l'Isle-Adam entre 1886 et 1899.
Plusieurs œuvres données au musée d'Art et d'Histoire Louis-Senlecq par les amis adamois de Willette ont constitué le point de départ de cet important travail de redécouverte. Le choix d'une exposition monographique et celui d'une publication confiant aux meilleurs spécialistes la tâche d'approfondir les nombreux aspects de la vie et de l'œuvre de Willette sont l'occasion pour nos institutions d'offrir au public le portrait d'un artiste ambigu.
Animateur mélancolique d'une société vouée au plaisir, provocateur aux ambitions bourgeoises, poète égaré dans le monde de la publicité et de la réclame, Pierrot amoureux que la vie transforme peu à peu en réactionnaire bigot, Willette émeut par ses contradictions

Le musée d'art et d'Histoire Louis-Senlecq de l'Isle-Adam organise conjointement avec le musée Goya de Castres, une exposition consacrée aux paysages de Jean-Baptiste Sécheret, peintre et graveur. Il s'agit de la première collaboration entre ces deux musées.
Né le 15 octobre 1957 Jean-Baptiste Sécheret étudie à l'école nationale des Beaux-Arts de Paris à partir de 1976. En 1983, il remporte le prix du portrait Paul-Louis Weiller. De 1984 à 1986, il achève sa formation à la prestigieuse Casa Velasquez de Madrid, qui lui permet de se plonger dans le monde de la gravure et d'étudier de près l'héritage artistique espagnol.
En 2013, il reçoit le prix de gravure Mario Avati de l'Académie des Beaux-Arts.
L'intérêt du musée Louis-Senlecq pour la peinture de paysage ainsi que pour la création contemporaine l'a amené à proposer à Jean-Baptiste Sécheret un projet d'exposition.
La ville de l'Isle-Adam, située entre l'Oise et la forêt domaniale, s'est révélée être un lieu propice à la création pour cet artiste, une de ses œuvres, réalisée sur place, sera d'ailleurs montrée au public lors de l'exposition.
De Paris à New York en passant par les falaises atlantiques, Sécheret travaille le paysage, la perspective, le ciel, l'humeur du temps. à l'aide d'une touche majoritairement monochrome, qui s'adapte à un regard universel, il exalte l'architecture tout autant que la nature elle-même.
Fort de la connaissance des grands maîtres, Sécheret n'hésite pas à leur rendre hommage à travers des compositions synthétiques et fortes, légitimant ainsi une prise de position artistique. Ses paysages sont énigmatiques et ne sont pas sans rappeler les œuvres de Giorgio de Chirico, ou encore les peintures d'Edward Hopper.