Sur le motif A-B

14Sep2018

Delphine D. Garcia, Chiara Gaggiotti, Virginie Lisbell, Corinne Pauvert

Musée Selencq

 

Visite : 14h30_  _______________________

SUR LE MOTIF - Ce sont les impressionnistes qui ont véritablement popularisé l’expression « sur le motif » qui sig nifie peindre en extérieur et sans dessin préalable. Les quatre artistes contemporaines réunies pour cette exposition du Musée d’art et d’histoire Louis Senlecq s’inscrivent dans cette tradition de création sur le motif.  _________________________________________________  

520x520_cdd37c85ed26dd3fbc6d56df721f2984491eab25-CADelphine D. Garcia      s’intéresse au bâti, aux constructions des hommes, bien plus encore qu’à la nature. Ses paysages sont des « fragments » d’architecture, de matériaux. Elle ne peint pas nécessairement des lieux connus de tous ni des endroits liés à l’Histoire commune, ils racontent le temps qui passe sur les matériaux, la vie des gens qui habitent ces lieux. ____________________

383bf6_b8c3ad0c26f942d5a36fd4ca9c435045~mv2_d_2896_2004_s_2Les paysages de Chiara Gaggiotti sont la plupart du temps, des paysages urbains ou très « architecturés ». Les perspectives construites, les lignes, les volumes l’intéressent particulièrement et sa formation initiale d’architecte  n’est sans doute pas sans lien avec cela. Elle travaille elle aussi sur le motif mais ce qui fait sa particularité, c’est sa prédilection pour le dessin, qu’il soit au fusain, à l’encre ou à la mine de plomb.

 

2016-03-17-9am-La-Pedrera-Uruguay-768x584-CAVirginie Isbell partage sa vie entre la France, l’Uruguay et les Etats-Unis. Elle voit son travail comme un « journal pictural » qui témoigne de ses nombreux voyages et de son état d’esprit. Sa peinture n’est pas une peinture de l’instant, elle ne représente pas un moment précis mais, plutôt la synthèse de plusieurs moments dans la journée. Une autre singularité dans la production de cette artiste : ses monotypes sur organza qui donnent naissance à des paysages évanescents.

 

Corinne PauvertLa lumière est essentielle dans les œuvres de Corinne Pauvert, franche et directe dans certaines de ses vues des jardins du Domaine du Rayol, plus douce sur les paysages d’Ile de France ou jouant subtilement avec les ombres sur les crêtes des montagnes ou dans les allées du Parc de Sceaux. Elle « sculpte » véritablement le paysage, lui donnant du relief et de la profondeur.  _________________________________________________________________

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