Compte rendu de la sortie:
faite le mardi 17 mai 2016
Texte et photos de Colette Van de Valle
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Les vieux quartiers de Chartres | |
La mason du saumon
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La matinée est consacrée à la visite du vieux Chartres, en particulier celle de la ville haute autour de la cathédrale. |
La maison de "La truie qui file"
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Accolée à la "maison du saumon", la maison de "la truie qui file" présente une sculpture en bois illustrant une fable moralisatrice qui recommande de ne pas forcer le naturel et de faire ce qui convient à notre personnalité. |
La nef de la cathédrale
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Nous empruntons "la rue des Changes" où se tenaient, au Moyen Age plus de quarante tables de changeurs pour arriver sur la place de la cathédrale. Sa visite n'est pas prévue au programme mais comment résister à l'envie de pénétrer dans cet édifice majestueux ? L'intérieur est en restauration mais certaines parties déjà nettoyées ont mis à jour d'anciens enduits imitant le marbre sur les colonnes du triforium. Les vitraux des XIIème et XIIIème siècles, la plus importante collection de France avec celle de Bourges retrouvent toute leur splendeur dans cet ensemble plus lumineux. |
La maison Canoniale
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En sortant, nous nous arrêtons devant la Maison Canoniale du XIIIème siècle, les sculptures des tympans représentent des démons qui se font face, des lutteurs et des motifs végétaux qui évoquent la vigne. Henri III logeait dans cette demeure lorsqu'il venait à Chartres. |
Maisons à encorbellement
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De nombreuses maisons à encorbellement bordent les rues de l'Horloge et du Cardinal Pie, certaines ont été bien réhabilitées mais d'autres gardent encore leur crépi qui cache les colombages, dommage, car Chartres possède un centre médiéval qui a très peu d'équivalent en France. |
L'enclos de Loëns
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A proximité de la cathédrale, l'enclos de Loëns, bâtiment du XIIIème siècle, a servi de Grange aux Dîmes jusqu'au XVIIIème siècle. La Dîme due au clergé, obligatoire dès le IVème siècle, était versée en nature, il fallait donc stocker ces produits (vin, blé, avoine, épeautre ) dans un vaste cellier, salle voutée qui comporte trois nefs, trois travées de 21 croisées d'ogives ainsi que 12 colonnes à chapiteaux. Aujourd'hui, cet ensemble est devenu le Centre International du Vitrail. Des marques au sol nous rappellent qu'au Moyen Age, ce quartier était entouré de remparts fermés par neuf portes. Près de l'ancienne porte de l'Officialité où nous nous trouvons se tenait le marché à la filasse, fibres végétales de jute, chanvre ou sisal. |
Les jardins de l'évêché
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Les imposants bâtiments du musée des Beaux Arts bordent les jardins de l'évêché, ils occupent l'emplacement d'un premier palais épiscopal édifié au XIIème siècle dont il ne reste rien, les communs sont les seuls vestiges du palais qui accueillit Henri IV lors de son couronnement en 1594. L'édifice actuel date de la première moitié du XVIIIème siècle pour le bâtiment central et du milieu du XVIIIème pour la chapelle, le pavillon central de la façade et la salle à l'italienne. Des terrasses des jardins de l'Evêché, la vue est magnifique sur la campagne environnante et la ville basse, sur les bords de l'Eure, jalonnée de nombreux ponts, lavoirs et anciens moulins. |
Le restaurant "l'Ecume" nous accueille pour un déjeuner sympathique et reposant avant de repartir pour le château de Maintenon. |
Le château de Maintenon | ||
L'entrée du château
La tour carrée
La cour d'honneur
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Un peu d'histoire: Arrivés au château de Maintenon, nous commençons par une leçon d'histoire et d'architecture. Du XIIIème au XVIème siècle, le domaine appartient à la famille des Amaury, on peut aujourd'hui admirer la tour carrée en grès construite par eux ainsi que les trois tours en brique reliées entre elles par des courtines crénelées. Par manque d'argent, la famille Amaury doit céder le château à Jean Cottereau, financier et intendant des finances du roi Louis XII. Il décide de faire de cette forteresse un peu rustique une demeure de plaisance. Il l'agrandit en faisant largement usage du mariage entre la pierre et la brique. |
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L'aqueduc
L'aqueduc
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Le parc: Un rayon de soleil nous guide vers le parc conçu par André Le Nôtre dès 1676. Il choisit pour Maintenon le creusement d'un canal bordé de deux allées plantées sur ses rives passant sous l'aqueduc, un parterre entouré d'eau côté droit et un parterre triangulaire composé de broderie. Les jardins connaissent ensuite de nombreuses modifications avant d'être recomposés en 2013 par le Conseil départemental pour commémorer le 400ème anniversaire de la naissance de Le Nôtre. En fond de scène, les ruines de l'aqueduc se dressent et évoquent les célèbres paysages du peintre Hubert Robert. Projet ambitieux de Louis XIV pour amener l'eau de l'Eure à Versailles, cet édifice dessiné par l'architecte Blondel devait s'élever à 73 mètres sur le modèle du Pont du Gard ! Mais, les guerres de la ligue d'Augsbourg vident les caisses de l'état et les travaux sont abandonnés. Madame de Maintenon hérite des ruines mais aussi d'un titre de marquise, censé la dédommager des constructions qui ont abîmé le parc. |
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La visite du château: A l'intérieur du château, nous parcourons les petits appartements du XVIIème siècle puis ceux du XIXème, le salon du Roi et les grands appartements du XIXème siècle, tous ces espaces ont été réaménagés par le Duc et la Duchesse de Noailles. Les aménagements de l'aile Nord figurent incontestablement parmi les travaux les plus notables réalisés par Paul de Noailles et son épouse. Ils créent un ensemble de pièces caractéristiques de l'apparat d'une demeure aristocratique du second empire : grand salon, billard et bibliothèque que vient compléter, en apothéose, la grande galerie.
La rotonde s'orne de remarquables boiseries régence à trophées de chasse, un portrait de Louis XV enfant par Simon Dequoy y est accroché. Après le grand salon dédié à la réception des invités, une grande pièce accueille le billard, somptueux meuble à pieds en griffes de lion flanqué de hautes banquettes. Au mur, les portraits du Duc Paul de Noailles, toison d'or au cou et de son élégante épouse Alicia de Rochechouart de Mortemart côtoient ceux de Madame de Maintenon et de Madame de Montespan. Dans la bibliothèque, garnie de meubles en poirier noirci, nous admirons des ouvrages anciens aux armes de Madame de Maintenon, de la famille de Noailles et de la Maison Royale de Saint Louis à Saint Cyr. Moins précieux mais plus émouvants, des cahiers d'anciens élèves de cette institution sont aussi exposés dans les vitrines. |