|
Mardi 5 juin
A 6 heures du
matin … frais et dispos… nous voici prêts pour le départ afin de rejoindre nos
amis de St Germain en Laye.
Première étape Châteaudun :
Surplombant le Loir de plus de 60
m le château aligne une rare succession d’éléments d’architecture féodale,
gothique et Renaissance. Belle mise en jambes pour la montée du donjon (le
premier !).
dcp
|
js
|
|
|
Deuxième étape Vendôme :
En 1032, l’avènement de Geoffroy
Martel, fils de Foulques Nerra, comte d’Anjou, marque le début de l’influence
politique angevine sur le comté de Vendôme. Au cours de la seconde moitié du
XIIe siècle, la ville passe tour à tour aux mains d’Henri II Plantagenêt et de Philippe
Auguste. L’enjeu territorial de luttes incessantes amène, sans aucun doute, au
cours du XIVe siècle, les comtes de Vendôme et de Blois à délimiter leurs
domaines respectifs. Vendôme prend part à l’histoire nationale, pendant les
deux mois du procès d’un des pairs de France. En effet, en 1458, au château,
Charles VII fait dresser un " lit de justice ". Le duc d’Alençon y
est condamné pour collusion avec les Anglais.
L’Eglise abbatiale
(ancienne abbaye de la Trinité) est un des plus beaux monuments illustrant
l’architecture du Moyen-Age en France. Elle fut une abbaye bénédictine
puissante qui reçut de ses fondateurs et de leurs proches successeurs,
d’importants privilèges : elle est exempte (c'est-à-dire qu’elle relève
directement de l’autorité du Saint Siège et non de l’Episcopat) et cardinalice
(depuis 1063, chaque abbé a reçu le titre de cardinal).
Le chroniqueur des Comtes d’Anjou nous relate que par une
nuit de 1032, Geoffroy Martel, devenu comte de Vendôme par droit de conquête,
et son épouse Agnès, ont vu tomber trois étoiles dans une fontaine du pré situé
en contrebas de leur château. L’évêque de Chartres consulté leur conseille d’édifier
en ce lieu une abbaye dédiée à la Trinité.
De nombreux bénédictins de Marmoutier s’installent et dirigent les travaux de
l’abbaye.
js
|
js
|
|
|
Troisième étape :
La Chapelle St Gilles
à Montoire sur le Loir est une bien
gracieuse chapelle romane, dépendante d’un prieuré bénédictin dont Ronsard fut
titulaire.
Des fresques magnifiques décorent
les trois absides qui, disposées en trèfle forment le chœur et le transept.
js
|
dcp
|
|
|
Quatrième étape :
La grange de Meslay,
dépendant de l’Abbaye de Marmoutier, fut construite en 1220 par Etienne de
Mortagne, sur l’ordre de Hugues des Roches, seizième et puissant Abbé Mitré de
cette célèbre Abbaye, alors riche de plus de cent prieurés.
Porche monumental ouvert sous une
triple archivolte en plein cintre au dessus duquel s’élève une tour carré à
deux étages ornée de hauts fleurons de pierre.
La Grange de Meslay représente un
spécimen superbe de l’architecture civile du XIIIe siècle : en effet longue
de 60 mètres et large de 25, elle est divisée en cinq nefs de treize travées
par une quadruple rangée de piliers en cœur de chêne s’élevant à 17
mètres !
dcp
|
dcp
|
|
|
Après la dernière étape de cette
journée riche en découvertes nous partons pour Loches pour un repos bien
mérité.
Mercredi 6 juin
A 8 h 30 nous partons à la découverte de la ville de Loches l’une des plus belles cités
fortifiées de France.
" Quel plaisir de vivre
sous un ciel si beau et dans ce séjour si délicieux ", s’exclamait avec enthousiasme
La Bruyère en apercevant les tours et les clochers de la citadelle de Loches se
découper sur l’horizon.
Nous visitons le château donjon,le logis royal, où l’on découvre le triptyque de la Passion de l’Ecole de Jean
Fouquet (XVe siècle). Portraits de Charles VII (1403-1461) et Agnès Sorel
(1422-1450), par le peintre Jean Fouquet né à Tours entre 1415 et 1420, il
séjourna en Italie où son art fut admiré, revint en France vers 1450, connut
une grand succès comme peintre de tableaux et d’enluminures. Il mourut entre
1478 et 1481.
L’actuelle église
paroissiale Saint-Ours : Cette église collégiale dédiée, à
l’origine, à Notre Dame, fut fondée à la fin du Xe siècle par le seigneur de
Loches, Geoffroy Grisegonelle, à la suite d’un vœu fait à Rome devant le pape
Jean " pour le salut de l’âme de son père et pour la rémission de ses
propres fautes ".
Mais l’édifice actuel, dans sa
plus grande partie, date du XIIe siècle, époque où le prieur Thomas Pactius
entreprit de grands travaux de restauration de l’édifice.
Après cette belle matinée,
nous nous retrouvons au Vicariat dans une très belle salle moyenâgeuse, accueillis
par ménestrels et gentes dames, pour un déjeuner médiéval.
Deuxième étape :
La Chartreuse du Liget.
Selon la tradition cartusienne, le Liget a été fondé par Henri II de Plantagenêt,
roi d’Angleterre et comte d’Anjou, en expiation du meurtre, perpétré sur son
ordre, de Thomas Becket, archevêque de Canterbury.
Il subsiste peu de choses de
l’imposant ensemble qui avait été presque complètement remanié à la veille de
la Révolution, comme le prouve un plan de 1787.
La Chapelle Saint Jean du
Liget du XIIe siècle, située à l’ouest de la Chartreuse, commémorerait
peut être le premier emplacement des religieux dans la région. Sur ses murs sont
peintes de remarquables fresques de la même époque, fresques qui sont
" une méditation chrétienne sur les grands mystères de la Foi qui tournent
autour de l’Incarnation Rédemptrice du Verbe ".
js
|
dcp
|
|
|
Troisième étape :
Le château de Montrésor,
de la forteresse construite au XIe siècle, par Foulques Nerra, il ne reste au
centre de l’enceinte, entouré d’un petit parc romantique, que le château
résidentiel élevé au début du XVIe siècle.
js
|
js
|
|
|
Quatrième étape
Nouans les Fontaines :
Cette église du XIIIe siècle renferme un chef d’œuvre de l’art primitif, (1485)
une descente de croix, appelée aussi Pietà de Nouans, grande peinture
sur bois attribuée à Jean Poyer, élève de l’école fondée par Jean Fouquet. Il
est peint selon la méthode a tempera.
js
|
|
|
Notre journée se termine et
nous regagnons notre hôtel à Valençay, mais la journée n’est pas finie. En
effet, nous allons dîner chez un vigneron, soirée organisée par notre adhérent
R. Noël et là quelle surprise !!! Nous
allons assister à l’intronisation de notre conférencière et… de votre serviteur…. Nous passons les
épreuves brillamment, pas de fausse modestie, et nous voilà toutes les deux
chevaliers au sein de la Confrérie des Vignerons des Coteaux du Cher et
oui !!!
dcp
|
dcp
|
|
|
Jeudi 7 juin:
Première étape :
Dans le Val de Loire, au cœur du Berry, s’élève l’un des plus beaux monuments
de la Renaissance, le château de Valençay. Proche de
l’architecture de Chambord par certains aspects, cette demeure s’est enrichie
au fil du temps de nombreux ajouts. La subtile combinaison entre le style
Renaissance et le classicisme du XVIIe et XVIIIe siècles lui confère son
caractère si original. " J’ai souvent entendu cité Ancy-le-Franc et
Valençay comme étant les deux châteaux les plus considérables et les plus
remarquables de France " écrivait le 4 septembre 1835 la duchesse de
Dino, nièce de Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord.
js
|
js
|
|
|
Deuxième étape :
Le château du Moulin,
ces bâtiments de briques losangées soulignées de chaînage de pierre ont gardé
une allure plus gracieuse que militaire, beaux meubles et tapisseries des
Flandres.
dcp
|
dcp
|
|
|
Troisième étape :
Cléry-Saint-André,
la basilique date du XVe siècle, de style gothique flamboyant est dédiée à
Notre-Dame de Cléry dont le culte remonte à 1280. Construite par Philippe le
Bel, elle fut détruite pendant la guerre de Cent Ans et reconstruite au XVe
siècle par Charles VII et Louis XI. On y découvre le Cénotaphe et le caveau de
Louis XI.
js
|
js
|
|
|
Mais voici le temps de repartir,
le trajet se fera comme d’habitude dans la bonne humeur, les plaisanteries
fusent, les anédoctes inhérentes à ce voyage sont riches, nous sommes peut être
un peu fatigués mais nous nous promettons de nous retrouver l’année prochaine.
|