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La vie de Théophile-Alexandre Steinlen (1859-1923)

 

Théophile-Alexandre Steinlen est né à Lausanne en 1859.
Il interrompt ses études de lettres pour rejoindre Mulhouse où il apprend le dessin chez un imprimeur de tissus.
Il s'installe, avec Emilie Mey qu'il épousera plus tard, à Montmartre, en 1881.
Là il est introduit au " Chat Noir " par Willette dessinateur célèbre.
Il y rencontre Aristide Bruant, Toulouse-Lautrec, Vallotton, Verlaine, Debussy … " les pages des chats " publiés dans la revue " le Chat Noir " le rendent célèbre.
Puis il collabore à de nombreux journaux satiriques dont " le Gil Blas illustré " et réalise des affiches.
Sa première exposition à Paris a lieu en 1894.
Pour la santé de sa fille Colette née en 1888, il fréquente de plus en plus souvent la Seine et Oise (d'abord Vauréal, puis Jouy-le-Moutier où sa fille achètera, plus tard, une maison).
Lors de ses séjours, il peint et dessine de nombreux paysages et natures mortes (fleurs).
Naturalisé français en 1901, ami de Zola et d'Anatole France, il dénonce la misère, l'exploitation et la violence dans des scènes de rue prises sur le vif.
Après la mort de sa femme, en 1910, Steinlen garde près de lui, Masseïda, son modèle, ex danseuse de revue, d'origine soudanaise qui deviendra sa compagne.
De 1914 à 1919, il produit 17 affiches de guerre soutenant la détresse des soldats et des civils.
Il meurt à son domicile parisien, rue Caulaincourt en 1923.

L'œuvre de Théophile-Alexandre Steinlen (1859-1923) est considérable. Sa fille Germaine Steinlen dite " Colette " en a légué une partie importante au musée du Louvre.

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